Mission Impossible
Le Récit
d’une journée angoissante
En ce matin
du 20 mai 2004 ma mission était claire mais délicate, mon contact, que je
nommerais JRM par discrétion (certains le nomme « 4 doigts ») devait me
rencontrer à Dormans, centre-op du secteur dont j’étais chargé, afin de
préciser de futurs plans d’action et me transmettre les consignes de
l’Organisation. Le jour de la brocante annuelle avait été choisi pour que
notre rendez-vous n’attire pas trop l’attention. JRM devait me présenter le
N… appareil qui allait changer notre vie à tous, il se murmurait aussi que
CB (alias « ouaibchef ») notre grand ordonnateur, serait également présent.
Dès 8
heures du matin, j’effectuais un rapide tour du théâtre des opérations a la
recherche de quelques lieux discrets pour nos échanges, je fini par me
convaincre que « le chapiteau » ou commençaient déjà à se regrouper de
nombreux Dormanistes, en recherche de quelques nourritures et boissons
pétillantes, était l’endroit idéal. Nous y serions noyés dans la foule mais
pourrions nous protéger des oreilles indiscrètes, en l’espace d’un instant
dans le Château tout proche…
Après cette
rapide reconnaissance, je me décidais à effectuer un rapide tour de ville,
afin de m’assurer que des forces hostiles n’étaient pas déjà sur les lieux
(on m’avait averti que notre Organisation commençait à faire grincer des
dents…) mais rien ne paraissait suspect en ce matin ensoleillé qui
promettait une journée historique.
J’étais
depuis 11 heures GMT précises (heure convenu du contact), prêt à l’action,
tout sens en éveil, en compagnie d’un ami dévoué à notre cause, …mais les
1/2 heures passaient et aucun signe de mon contact.
L’inquiétude commençait à me gagner, je me résignais vers 13 heures, à nous
acheter 2 saucisses frites, j’avalais la mienne sans faim en scrutant les
alentours…
L’après
midi venu je décidais de parcourir la ville, mon contact m’attendais
peut-être ailleurs…las après un tour complet de la cité je devais me
résoudre à ce constat : Il n’était pas là !
Nul besoin
de vous préciser l’état d’anxiété dans lequel je passai la fin de cette
journée et la nuit suivante…
Je me
réveillais au petit matin en sueur, ayant échafaudé les pires hypothèses.
Je devais
attendre encore quelques longues heures avant que CBM personnage local
important et sympathisant de notre cause me rassure: JRM n’avait pas été
victime de nos ennemis, il était bien au rendez-vous mais… n’avait pas bien
noté mon numéro de portable !!!!!!!!!
federico.regrubes@free.fr
Fadas Press Agency
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